Olivier Zappelli (Jahrgang 1966) wurde in Lausanne geboren und stellt seine Gemälde seit 1996 in Ausstellungen aus. Er signiert teilweise mit seinen Initialen OZ (wie der berüchtigte
Sprayer Walter Josef Fischer, 1950-2014)
Bei gegeben Anlässen übersetzt der
Maler ins Französische, zum Beispiel das indische
Ramayana.
Zitat:
Bédéiste autodidacte
Seul toléré par les instances officielles, qui patronnent la compétition internationale, le non-art laisse entrevoir nombre de trous dans le fromage du pour-cent étatique. Tôt entré dans la carrière, les aînés font dans la performance. Olivier va-t-il se contenter des propos vaguement anarchistes proférés par les révolutionnaires en pantoufles, qui prônent un art de destruction ? En fils de bourgeois, qui a biberonné à l'écoute d'un père juge et d'un grand-père correspondant de presse réputé pour ses chroniques géopolitiques, un Zappelli ne saurait se cantonner dans la programmation du vide. Si l'art est remise en question de l'ordre du monde, c'est d'abord d'un monde d'idées.
Pour l'Homme qui rit, l'horreur a toujours un côté dérisoire. L'humour permet d'en supporter le tragique. La bande dessinée est le support rêvé de qui cherche une voie figurative hors des poncifs d'usage. Les bulles de la BD sont des manifestes en attente de mythes. Richard Corben inspire à la jeune génération ses héros irritants. Tout comme celui des Rolling Stones, son art allie vulgarité, haine et sadisme en une poétique agréablement tonique. Pour Zappelli, la révolution sera hilarante.
Ses compositions, Olivier Zappelli les frappe du sigle OZ. Oser. Un programme: oser la prise de risques, en faire un constant défi. L'idéalisme oriental s'est engouffré dans la brèche ouverte par l'industrie pornographique; irait-il jusqu'à dessiner des trucs pas nets, des images de pipe administrative et d'introduction de gadgets à l'hygiène douteuse ? S'il a commis ce péché - rien d'humain ne lui est étranger - que la critique voit dans ces péchés de jeunesse un encouragement à l'humilité.
Augustin Macheret, qui n'est encore que recteur magnifique de l'Université de Fribourg, passe commande d'une BD censée retracer les douleurs terrestres et les visées célestes d'un étudiant parcourant la très catholique Alma Mater. OZ s'y révèle une machine à idées; sa mitrailleuse crache au rythme de son débit verbal, hallucinant ! En fait, ce délire programmé relativise les valeurs humaines. Le recteur excluait les soutanes; il les aura avec les réactionnaires de tout poil. Les cléricaux intégristes refusent ce catholicisme bâti sur le globalisme et la pestilence. Les puritains, tenant de ligues de vertu et de l'enseignement bilingue, se trouvent incorporés au phalangistes de la foi en guerre contre les chantres du relâchement.
|
Marc Boivin (Jahrgang 1972) stammt aus Fribourg in der Suisse Romande. Ursprünglich hat er Jura studiert und wurde in der Schweiz als
Komiker / Humorist bekannt. Neben seinen Stand-up Comedy Shows, tritt er im Radio auf und schreibt Kolumnen. Listen aller Art spielen eine wichtige Rolle in seinen Büchern.
Als er für eine Zeitschrift (bzw. Online-Artikel) der Schweizer
Coop interviewt wurde, sagte er über Comics:
Zitat:
Lecture
«Je lis beaucoup et j’ai toujours beaucoup lu. Petit, j’avais honteusement été privé de télévision. Sur le moment, je l’avais vécu comme une grave injustice, mais pour suppléer le temps enfermé dans ma chambre d’enfant, j’ai lu. J’ai été bien sûr favorisé en cela par mes parents, notamment ma mère qui est une grande lectrice. Elle m’emmenait à la bibliothèque de la ville de Fribourg où j’avais le droit de prendre deux à trois livres et des BD. J’adorais cela. Mes souvenirs d’enfance, c’est presque la lecture dans ma chambre, en mangeant des pommes et des bouts de fromage et en écoutant la radio.»
|
Pünktlich zum ersten Comicfestival delémont'BD in Delemont / Delsberg (Kanton Jura), das Anfang Juli stattfindet, erscheint der erste gemeinsame
Comic der beiden Schweizer:
Marc Boivin (Szenario) / Olivier Zappelli (Zeichnungen):
Planches à ressasser (Faim de Siècle et Fleurs Bleues 2015)